02/01/2012
La Nouvelle République dans son édition du 28 décembre expose le parcours du combattant d’un Chauraisien dont le petit-fils nécessitait des soins de kinésithérapie respiratoire un week-end. (voir le fac-similé en pièce jointe)
Cet article nous amène à formuler plusieurs remarques:
– Du fait de notre création récente, nous ne gérons pas les gardes et astreintes de week-end et jours fériés (contrairement à l’Ordre des médecins) ; Des réseaux indépendants se sont donc développés dans plusieurs régions et fonctionnent sur la base du volontariat.
– Notre département souffre d’une sous-dotation en masseurs-kinésithérapeutes, de plus sa topographie atypique (toute en longueur, capitale départementale en position excentrée) ne facilite pas le maillage de l’offre de soins.
Néammoins il nous paraît indispensable que chaque confrère libéral s’engage dans ces réseaux afin d’assurer la sécurité de nos petits patients. N’oublions pas que la bronchiolite est une urgence à laquelle nous nous devons de répondre. (art. R4321-10 du Code de la Santé Publique)
Enfin, la kinésithérapie respiratoire pédiatrique fait partie du bagage technique de tout masseur-kinésithérapeute diplômé d’État et ce quelle que soit sa spécifité d’exercice. Si une mise à jour des connaissances s’avère nécessaire, les organismes de formation continue dispensent régulièrement des sessions de formation.
