Rencontre Ville – Hôpital Niort

Communication / médias

01/11/2011
Organisée par le Conseil Départemental de l’Ordre des Médecins des Deux-Sèvres et le Centre Hospitalier de Niort.

Améliorons ensemble la prise en charge du patient.

Depuis deux ans, des groupes de contacts hospitaliers et praticiens libéraux ont permit d’aboutir à la démarche d’aujourd’hui. Le Docteur Roland BONNIN président de l’Ordre des Médecins, Mr Bruno FAULCONNIER, Directeur du centre hospitalier de Niort et Christophe REGNIEZ, directeur de la Clinique Inkermann de Niort ont eu le souci de restituer ce qui avait été fait jusqu’à présent. Aussi bien en ce qui concerne les enquêtes, que le travail d’ensemble, la formule e-santé, la transmission des informations et les nouvelles façons de travailler.

L’idée principale est : Travailler ensemble pour améliorer la prise en charge des personnes qui s’adressent à nous.

Présentation des projets des groupes-contacts.

Marie France BARREAU, directrice de la clientèle, Qualité, Gestion des Risques et Actions Sociales au Centre Hospitalier de Niort, nous fait part de la mise en place en 2009 de groupes de contacts effectuant environ 3 rencontres par an avec

  1.  les médecins
  2.  les paramédicaux et les sages-femmes
  3. Les pharmaciens de ville

A la suite de ceci à été mise en place une enquête de satisfaction en miroir: médecin, ville- hôpital.

Les représentants des hôpitaux ont eu la franchise de dire qu’il y avait beaucoup d’améliorations à apporter, en particulier avec les masseurs-kinésithérapeutes dont le taux d’insatisfaction était le plus élevé et montait à 56.5%.  Ces difficultés se trouvent aussi bien dans les relations et la communication, que dans la coordination, le délai d’envoi des courriers et les rencontres.

Suite à cette enquête ont été mis en place des programmes d’actions pour améliorer les rapports avec les médecins et les professions libérales.

Nos plaintes

En temps que masseurs-kinésithérapeutes, celles-ci portaient essentiellement sur les éléments nuisant à la continuité des soins comme le manque de fiche de liaison, le défaut de compte-rendu opératoire ou radiologique.

Le point à été mis également sur le manque d’informations données au patient dont l’hospitalisation est programmée et pour lequel, il est prévisible de faire des séances de masso-kinésithérapie. Dans notre département où la démographie MK est peu dense, les délais de prise en charge sont souvent de 6 à 8 semaines, un patient sortant d’hospitalisation, prévenu la veille pour le lendemain se retrouve à errer à la rechercher d’une hypothétique prise en charge « urgente », alors que ceci pourrait être facilement évité.

Une remarque particulière a été faite quant aux prescriptionx dont le diagnostic indique par exemple: jambe gauche en laissant le patient se  dépêtrer avec les termes médicaux pour tenter d’expliquer au kiné ce dont il souffre.

Le groupe de travail avec les représentants de l’Ordre MK met donc l’accent sur la transmission des informations de sortie et la façon de les présenter, tout en conservant le secret professionnel.

Il a été signalé aux représentants des hôpitaux aussi bien par les médecins que par les masseurs-kinés que la préparation d’une sortie et la programmation des rendez-vous ne posaient pas de problèmes pour les infirmières dont les soins étaient urgents. De même, les autres organismes (APF, HAD, long séjour ou EHPAD), n’hésitaient pas à prendre le téléphone pour nous appeler et faire une demande de prise en charge, même s’il devait chercher longuement un intervenant.

Les représentants des hôpitaux ont bien conscience de ce mauvais côté et tiennent à l’améliorer rapidement. De notre côté, nous travaillons à des solutions simples et efficaces.